Sous
quelle condition les moteurs de recherche
considèrent-ils un site multilingue comme "doublon" ?
considèrent-ils un site multilingue comme "doublon" ?
Parlons encore une fois des sites multilingues. Nous avons déjà dit que Google et les autres moteurs de recherche sont capables de distinguer les langues l'une de l'autre sous condition que nous ne plaçons pas plusieurs langues sur une seule page. Si nous refusons la solution de consacrer à chaque version linguistique de notre site son propre domaine - ce qui, du point de vue du référencement naturel, représente toujours la technique la plus efficace -, nous sommes au moins obligés de n'utiliser qu'une seule langue par page.
Nous avons
aussi souligné que le référencement doit être réalisé pour chaque version à
part : un bon emplacement dans les moteurs de recherche français ne suffit pas
pour que la version anglaise ou allemande soit visible dans les pays
respectifs. Chaque version a besoin de son propre référencement qui, avec
chaque langue, recommence à zéro.
Jusqu'ici,
tout est clair. Bien qu'il soit coûteux et parfois long de faire un
référencement dans chaque pays, les règles du jeu sont fixées. Toutefois, les
experts du référencement se sont posés une autre question : vu que Google
refuse (et punit) tout doublon sur le Net, c'est-à-dire deux sites ou deux
pages (ou des parties de pages) avec exactement le même contenu, ses robots ne
considèrent-ils pas comme doublon aussi deux versions linguistiques d'un seul
texte ?
La question
n'est pas absurde. Car bien que les représentants de Google assurent que deux
versions linguistiques d'un seul site sont évaluées comme deux sites différents
- deux versions linguistiques d'un même textes ne sont donc pas considérées
comme doublon - il y a, comme si souvent, un "mais". Et ce
"mais" se réfère sur la qualité de la traduction.
En fait, le
traducteur qui traduit "à la main" n'a rien à craindre. S'il se sert
des aides de traduction, tout dépend de leur nature. Ce qui est dangereux -
toujours du point de vue du référencement - c'est de se servir des phrases et
paragraphes entiers préparés par les traducteurs automatiques appartenant aux
sites du style Google ou Bing. Il faut aussi faire attention lorsqu'on se sert
des sites d'exemples de traduction comme, pour n'en nommer qu'un seul, Linguée. Dans tous ces cas,
le risque du doublon ne vient pas du site d'origine et du site traduit, mais du
module ayant fourni l'aide à la traduction.
En
principe, la règle est donc claire : tant que le traducteur donne aux
différentes versions multilingues son propre style et son propre vocabulaire -
c'est-à-dire tant qu'il ne copie pas de phrases entières des sites censés aider
à la traduction - tout va bien... sous condition, bien sûr, que le référenceur
connaît les attentes et les attitudes des Internautes du pays concerné et sait
donner au site l'e-réputation qu'il mérite.
Copyright -
Texte : Doris Kneller - Photo d'arrière-plan : Doris Kneller
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